Certaines dysfonctions apparaissent dans le corps humain comme une spirale, attirant le corps vers de mauvaises compensations comme si votre voiture avançait avec une roue crevée. L’ostéopathie viscérale regroupe l’ensemble des manipulations qui s’adressent à l’environnement des différents organes. Tous les organes sont concernés et peuvent être soulagés de beaucoup de désagréments non pathogènes : ulcère à l’estomac, règles douloureuses, perte de mobilité du poumon suite à une opération, impression d’oppression cardiaque, extrasystole bénigne, perte de glissement suite à une péricardite, cicatrice profonde au niveau de l’abdomen, douleur d’endométriose, intestin irrité, constipation, douleur de dolicolom…

Les problèmes viscéraux sont souvent dus à des pertes de mobilité de l’organe entraînant des perturbations circulatoires de la zone et un manque d’informations envoyées au cerveau. Ces informations émanant de l’organe permettent son bon fonctionnement : des récepteurs internes viscéraux présents dans la gorge, dans le thorax, dans l’abdomen et le petit bassin. Ces informations proviennent des mécanorécepteurs (récepteurs sur les ligaments qui soutiennent l’organe), de l’état de tension nommé viscoélasticité de l’organe, et de la motilité de l’organe qui actionne sa vitalité (voir le paragraphe soigner tous les tissus : la motilité). Sur 1 million d’informations que reçoivent le cerveau, un infime pourcentage (moins de 1%) est perçu et interprété par notre conscient. L’effet d’une séance d’ostéopathie sur l’organe en dysfonction, permet un biofeedback, c’est-à-dire un retour d’informations sur le dysfonctionnement de l’organe. Ces techniques de correction sont non douloureuses et non invasives. L’anatomie et la physiologie de chaque organe sont très importantes car c’est la base du soin. Lorsqu’un organe est en dysfonction, il faut regarder avec attention tout son environnement proche comme lointain.